Acheter un fonds de commerce revient à dire s’approprier en totalité ou de façon partielle une société. La jurisprudence définit le fonds de commerce comme un ensemble d’éléments corporels et incorporels assemblés en vue de l’exploitation d’une activité commerciale. Il est essentiellement constitué par les apports des actionnaires ou associés. Il représente pour une entreprise un élément d’évaluation. Se procurer un fonds de commerce nécessite une contrepartie réelle monétaire et importante. Or, nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens financiers face à une opportunité qui survient.
Acheter un fonds de commerce sans apport est-il alors possible ? D’un point de vue global, c’est impossible. Mais éventuellement, cet acte peut se faire si l’individu effectue un d’emprunt ou bien sollicite des investisseurs.
Ainsi il ne déboursera aucune somme personnelle tout en acquérant la société. Une persuasion s’impose, et cela en démontrant la capacité fruitive de l’affaire dans l’intérêt commun que ce soit pour un emprunt ou un investissement. A cet effet, le marché doit être étudié scrupuleusement. Une bonne étude du marché donne un aperçu certes fictif, mais plus réel de la part de marché que s’appropriera l’entreprise.
Elle permet surtout de savoir à l’avance l’intérêt de l’achat et les bénéfices qui en résulteront. Par la suite, il se doit d’établir un business plan convaincant. Ce document a pour objet de démontrer la viabilité du projet et est l’élément qui permettra de le mettre en place. Pour le rachat d’un établissement déjà rentable, il est moins complexe. Dans le cas contraire, il doit être plus élaboré et tiens compte d’un grand nombre de critères. Les principaux sont : l’emplacement géographique, le comportement du marché, l’originalité du concept, le montant initial à investir, les capacités techniques et intellectuelles de l’entrepreneur. Ensuite s’ajoutent d’autres critères techniques. Dans le cas d’un emprunt, le prêteur ne fait face qu’à une seule personne en général. Il se fait habituellement dans les banques ou autres institutions financières compétentes. L’acquéreur devient alors le seul propriétaire, mais devra rembourser la somme majorée des intérêts qui s’en suivent. Par contre s’il opte pour un appel aux investisseurs, le risque est de perdre la mainmise sur l’entreprise. Cette circonstance se manifeste surtout quand les investisseurs sont en grand nombre.