Fonds de commerce hôtelier : un placement sans risque
La France détient la première place des destinations touristiques mondiales. Avec 84,5 millions de visiteurs, elle devance les États-Unis en 2015. Avec une hausse soutenue des flux touristiques, investir dans un fonds de commerce hôtelier est un placement financier fructueux. De plus en plus de particuliers se lancent dans le secteur grâce à la défiscalisation et à la baisse du taux d'intérêt.
Hôtellerie : un secteur en plein essor
Bien que la France compte près de 17 000 établissements hôteliers, la capacité d'accueil n'arrive pas à couvrir toutes les demandes. Tous les hôtels implantés dans les lieux les plus fréquentés affichent pleins pendant les hautes saisons. L'investissement est devenu de plus en plus accessible ces dernières années. La preuve, les transactions immobilières dans le secteur de l'hôtellerie ont doublé en trois ans. Le crowdfunding, le financement participatif, a favorisé la concrétisation de grands projets hôteliers. Les souscriptions minimales sont très étendues, car elles peuvent varier de 1 000 à 15 000 euros, selon les sociétés. Ce type d'investissement permet de bénéficier d'une réduction de l'ISF jusqu'à 50 % ainsi qu'un impôt sur le revenu à 18 %. Le sud-ouest de la France fait partie des zones potentielles pour l'achat de fonds de commerce hôteliers. Grâce à la variété de ses circuits touristiques, la cession de fonds de commerce, des restaurants, des bars à tabacs, des brasseries, des sandwicheries, des snacks ou des bistrots s'est aussi développée. Ces activités sont idéales pour les petits investisseurs.
Prix moyens des fonds de commerce
De nombreux critères comme l'emplacement et la clientèle peuvent faire fluctuer le prix des fonds de commerce. À La Rochelle, les prix des fonds de commerce à vendre restent stables pour les hôtels-restaurants. Dans les grandes villes comme Toulouse, la location de fonds de commerce hôteliers couvre des domaines diversifiés. En revanche les restaurants implantés en plein cœur des centres-villes ou des zones périphériques sont faciles à trouver. Leurs prix varient entre 70 à 90 % du chiffre d'affaires. Dans les villes touristiques comme Arcachon, il est possible de repérer une cession de fonds de commerce d'un restaurant à moins de 150 000 euros. Le prix moyen des fonds de commerce hôteliers peut descendre pour les restaurations rapides qui ne nécessitent que quelques mètres carrés de superficie.
À Bordeaux, les pizzerias et les brasseries sont, par exemple, cédées à 90 000 euros. Quant à Biarritz, la fourchette de prix est très large. Si le fonds de commerce d'un snack est fixé à 78 000 euros en moyenne, un restaurant d'une superficie de 450 m2 avec 170 places est cédé à 375 000 euros. Un hôtel en plein centre-ville de son côté est vendu à 850 000 euros. Les prix peuvent varier d'un département à l'autre, mais en général, le dynamisme de l'économie ou l'affluence des touristes sont des facteurs qui influencent le prix des fonds de commerce à louer. Aussi bien à Nîmes, à Nice qu'à Grenoble, les prix sont restés stables en général. À Lyon et à Montpellier, le prix des fonds de commerce à louer est en baisse. Aucune augmentation des prix n'est prévisible dans les prochains mois selon les estimations des professionnels du secteur.